Chaque année, est votée au Parlement la loi dite de « financement de la Sécurité Sociale ». Cette loi permet de financer, entre autres, l’hôpital, les établissements sociaux et médico-sociaux, ainsi que les salaires des personnels.
Le gouvernement propose une augmentation dérisoire de 2,1%, alors qu’elle devrait être au minimum de 5% ! En effet, l’étranglement budgétaire subi de plein fouet depuis plusieurs années maintenant ne permet pas de remplacer les arrêts (travail en mode dégradé dans les PEP64), moins d’embauches (chaque départ en retraite n’est plus remplacé intégralement ou transformé en poste moins qualifié « coûtant » moins cher, ni d’augmenter les salaires . Cela va obliger nos directions, via les ARS, à accélérer les restructurations d’établissement, à opérer des fusions, des fermetures de services et donc des suppressions de postes.
On assiste à une dégradation de l’accès aux soins. Cette logique comptable a fait chuter notre système de santé de la 1ère à la 13ème place mondiale au classement de l’OMS. .
Organisons la riposte !
Collectivement, en lien avec les usagers, les associations, les collègues des hôpitaux et des EHPAD, nous devons être acteurs pour participer à la journée nationale d’actions du jeudi 14 novembre 2019.
D’ores et déjà une mobilisation est prévue à Pau (rassemblement rond-point autoroute et défilé jusqu’à l’hôpital suivi d’un pique nique revendicatif).
Tract local CGT/CFDT « Ensemble pour défendre notre système de Santé et d’Action Sociale »
Tract « Ensemble pour défendre notre système de Santé et d’Action Sociale »