Le gouvernement reste sourd aux aspirations des salarié.e.s, du secteur privé et public, nous ne pouvons rester dans l’attentisme. C’est pourquoi, après les mobilisations professionnelles des hospitaliers, de la santé privé, de l’énergie avec EDF, de l’éducation, la loi sécurité globale… nous devons montrer notre mécontentement dans la rue.
Toute la CGT doit se mobiliser pour faire de ce 4 février une grande journée d’action. Nous devons interpeller nos collègues de travail, nos proches pour revendiquer ensemble un autre choix de société car oui il est possible de faire autrement. Deux manifestations sont prévues :
Pau à 10h30 – Place de Verdun
Bayonne à 11h00 – Place Sainte Ursule
Ensemble nous serons plus forts pour montrer notre détermination et notre insatisfaction sur les lois et mesures que notre gouvernement met en place.
Secteur médico-social : les mobilisations des derniers mois ont fait évoluer le gouvernement pour une prise élargie de la prime de 183€ qui sera bien étendu à l’ensemble des professionnels des établissements médico-sociaux de la Fonction Publique Hospitalière, à condition qu’ils soient rattachés à un établissement public de santé (MAS, FAM, addictologie…).
Un versement de 183 € pourrait ainsi être versé à partir du 1er juillet 2021. Il serait versé soit sous la forme d’une prime, donc non prise en compte pour la retraite, soit sous la forme du CTI, pris en compte pour le calcul des droits à la retraite, si une loi rectificative venait l’inscrire dans la LFSS 2021 (Loi Finance Sécurité Sociale).
Pour le médico-social seules quelques catégories professionnelles pourraient en bénéficier !!!
Tract « Le 4 février, pour les libertés, l’emploi, les services publics et contre la précarité »
Tract « Déclaration intersyndicale CFTC, CGT, FO, conférence salariale pour l’urgence salariale »
Y aura t-il des avancées en terme salarial: quelle réponse du gouvernement?
Certaines organisations patronales commencent à se faire entendre suite aux diverses réunions du Ségur de la Santé. Les mobilisations des derniers mois ne sont donc pas vaines. Si les préoccupations de nos employeurs de sont certainement pas les mêmes que les nôtres, ils commencent sûrement à s’inquiéter sur les revalorisations obtenus dans la santé publique et privée et les métiers en tension (médecins, paramédicaux, infirmières, aides-soignantes) pour lesquels il devient de plus en plus difficile de pouvoir les postes vacants.
Qu’à cela ne tienne, le plus important est que cela débouche le plus rapidement possible sur ces revalorisations salariales dignes de ce nom : entrée blocage de la valeur du point et des augmentations de bout de chandelle, c’est entre 25 et 30% de perte de pouvoir d’achat depuis 2000.
Continuons le combat lors des journées de mobilisation qu’elles soient interprofessionnelle ou de notre Fédération CGT Santé Action Sociale !