Assemblée générale de NEXEM et de la FEHAP du 17 février 2022 : il y a urgence à réagir massivement !
La fusion ou la dénonciation des conventions collectives nationales du travail de 1966/7, accords CHRS avec celle de 1951 risque d’être actée lors patronales (NEXEM et FEHAP) le 17 février prochain. Cela entérinerait la fin des négociations dans ces 2 conventions collectives et donc leurs disparitions définitives !
A partir de là, les employeurs pourront prévoir la négociation de définition du nouveau périmètre conventionnel qui sera le socle de leur convention collective unique et étendue de bas niveau.
Face à ce véritable passage en force des deux organisations patronales, soutenues et encouragées par le gouvernement, le 1er Ministre et le Président de la République, la résistance et l’opposition syndicale doivent s’organiser.
L’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) mandatée par J. Castex, est en train d’auditionner les syndicats de salarié.es afin de mesurer leur adhésion à la « grande négociation » de la CCUE qui va démarrer lors de la Conférence des métiers qui s’ouvrira le 18 février prochain, le lendemain de l’AG extraordinaire de FEHAP et NEXEM ! Tout cela va donc très vite !
La CGT défend une CCUE de haut niveau, elle s’insurge contre ce coup de force gouvernemental et patronal qui vise à imposer unilatéralement leur projet dont nous savons avec précision qu’il sera des plus néfaste pour les salarié.es qui perdront beaucoup d’acquis conventionnels : suppression des congés supplémentaires dits trimestriels, rémunération individualisée en fonction de critères subjectifs laissés à l’appréciation de l’employeur… Une motion nationale est en préparation qui pourra être lue partout dans les établissements au cours des interpellations de nos directions ou lors d’assemblée générale du personnel et/ou de journée de mobilisation et d’action.
Aujourd’hui, 71 % des établissements du secteur rencontrent des difficultés de recrutement, phénomène qui s’est intensifié après la crise sanitaire. Plus de 65 000 postes demeurent non pourvus au sein de l’ensemble du secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif. 150 000 départs à la retraite sont à prévoir d’ici 2025 au sein des 35 000 établissements qui le composent. Prenant pour prétexte que les revalorisations salariales accordées par le « Ségur » et le « Laforcade », ont été favorablement reçues par les salariés qui en bénéficient, mais que bon nombre de professionnels du secteur privé non lucratif en sont privés contrairement à leurs collègues du public, y compris lorsqu’ils exercent les mêmes métiers, la FEHAP et NEXEM demandent simplement l’équité. Il s’agit là d’une condition nécessaire de l’attractivité de notre secteur. Cependant le gouvernement a posé que cette fusion devait se faire à moyens financiers constants, autant dire qu’il faudra qu’un certain nombre d’acquis conventionnels disparaissent : jours de congés trimestriels, prime de départ à la retrait réduit à portion congrue.
Depuis plus de 10 ans la CGT prône la mise en place d’une convention unique étendue de haut niveau pour les tous salariés du médico-social. Ceci n’est pas contradictoire avec l’appel à la mobilisation contre la convention unique que concoctent la FEHAP et NEXEM, car nous savons pertinemment que leur projet sera loin de celui travaillé par la CGT.
Bayonne : rassemblement jeudi 17 février à 14H00. Cortège funèbre* depuis la bourse du travail, place Sainte-Ursule
*Tenue noire et couverture de survie de rigueur
Pau : rassemblement jeudi 17 février à 10H30 devant la préfecture des Pyrénées-Atlantiques
Tract « Stop à la misère, augmentez les salaires, rassemblement le 17 février à 10h30 à Pau »